Bon bah ça y est... on est en Europe... On a bien profité des derniers jours au Pérou, buggy dans les dunes, bateau vers l'île aux milliers d'oiseaux (Ballestas), réserve de Paracas, visite de Lima, on se sentait un peu chez nous... Mais quel choc en arrivant à Madrid, on a retrouvé l'Europe, ses belles rues aux trottoirs parfaitement pavés, ses façades impeccables, ses nappes (et même pas tâchées !) dans les restos !!! On avait oublié comme tout est propre, nickel et beau, mais aussi comme tout est cher ! On pouvait manger 3 jours au Pérou pour quelques tapas à Madrid, on n'est pas dans le même monde...
Par-contre on pensait fêter avec les Espagnols leur première victoire dans la Coupe du Monde, mais oups les Suisses leur ont joué un sale coup, pas de klaxons ni de Ola dans les rues ce soir ! Bon, en même temps on n'est pas bien sûr que ce soit plus festif en France, mais c'est décidé, on rentre quand même ! Avion demain soir, retour à la casa, plus qu'une fin c'est un début de nouvelles aventures et pleins de retrouvailles en vue ! D'ailleurs vous êtes la majorité à nous voir monter notre boîte (51%) ou vivre à l'étranger (41%), donc peut-être de nouvelles pages à écrire... mais pas sur blog cette fois ! A TOUT DE SUITE !!!
jeudi 17 juin 2010
C'est l'Pérou, par Elise
Population: 29 546 663 habitants (moitié moins qu’en France)
Superficie: 1 285 220 km2 (plus de 2 fois la France)
Capitale : Lima
Espérance de vie : 71 ans.
Monnaie: Nuevo Sol (NS - 1NS = 0,23 euros).
Langue officielle : Espagnol.
Décalage horaire : 6 ou 7h par rapport à la France.
Au Pérou comme en Bolivie, la plupart des gens ne savent pas lire ni compter. Il ne vont pas tous à l’école au contraire du Népal, qui est aussi un pays pauvre, où ils vont tous à l’école.
La cuisine péruvienne est très bonne. On mange du Cui (c’est du cochon d’inde), des chicharonnes (sorte de nuggest), du ceviche (poisson cru mariné dans du citron vert) et des pommes de terre !!!!
On boit de l’inca kola que je ne trouve pas très bon et du coca cola, sprite, fanta… Il ne boivent jamais d’eau, que des boissons sucrées.
On a découvert la civilisation Inca au Pérou, ils ont formé un peuple impérial du 14e au 16e siècle. Ils ont fondé plusieurs villes, leurs plus grosses cités étaient Cusco, Machu Picchu, Pisac… et ont construit des routes reliant la côte et l’intérieur des terres. Ils ont été battus par les conquistadors espagnols car ils se sont laissés attaquer croyant que c’était des Dieux. Ils croyaient au Dieu Soleil, à la Lune. Ils étaient forts en poterie et en architecture.
On a beaucoup aimé ce pays car il y a beaucoup de choses à découvrir très différentes qu’en France.
mercredi 9 juin 2010
Le temps s'arrête à Arequipa
Finalement nous ne remonterons pas jusqu'à la Cordillera Blanca au Nord de Lima, pour profiter plus longtemps d'Arequipa, la Ciudad Blanca... C'est une ville dans laquelle on se sent bien, construite en pierre de lave blanche, où le soleil brille plus de 300 jours par an. Elle est dominée par les volcans Misti toujours actif, et Chachani, dont les sommets de près de 6000m apparaissent à chaque coin de rue. On y a eu le plaisir d'y retrouver Pascale et David, que l'on suit depuis presque 3 mois. Ils nous ont servi de guide, ils ont en effet le projet de s'installer ici, un vrai coup de coeur pour cette région du Pérou !
Comme nous n'allons plus marcher dans la Cordillère Blanche, nous avons décidé de finir d'user nos chaussures dans le Canyon de Colca, à quelques encablures de là (6h de bus quand même !!!). Notre guide, David, nous a expliqué pendant nos trois jours de trek la flore et la faune locales, nous savons tout de la cochenille, l'aloe vera et autres granadia ! Et avant d'affronter les 1200m de dénivelé pour remonter, nous avons passé quelques heures dans l'oasis de Sangalle, un vrai Eden pour les marcheurs avec ses sources d'eau chaude et piscines qui vous tendent les bras ! Certainement notre dernier trek en terre péruvienne, direction l'océan Pacifique pour un dernier regard de l'autre côté du monde, avant de repartir de Lima pour Madrid...
Comme nous n'allons plus marcher dans la Cordillère Blanche, nous avons décidé de finir d'user nos chaussures dans le Canyon de Colca, à quelques encablures de là (6h de bus quand même !!!). Notre guide, David, nous a expliqué pendant nos trois jours de trek la flore et la faune locales, nous savons tout de la cochenille, l'aloe vera et autres granadia ! Et avant d'affronter les 1200m de dénivelé pour remonter, nous avons passé quelques heures dans l'oasis de Sangalle, un vrai Eden pour les marcheurs avec ses sources d'eau chaude et piscines qui vous tendent les bras ! Certainement notre dernier trek en terre péruvienne, direction l'océan Pacifique pour un dernier regard de l'autre côté du monde, avant de repartir de Lima pour Madrid...
vendredi 4 juin 2010
Éblouis par la Cité d'Or
A deux semaines du retour on s'est encore pris une claque... notre coeur n'a fait qu'un bond pour le Machu Picchu.
On a choisi le chemin des écoliers pour y arriver, pour faire durer le plaisir, et pour sortir du circuit imposé par les agences. 4 jours de randonnée dans des montagnes et vallées magnifiques, sur les traces des Incas. C'est vrai, pourquoi prendre le train quand on peut marcher ?! En le disant beaucoup moins bien que notre ami Julien, "l'Homme ne peut pas avancer plus vite qu'au rythme de son pas".
De Cusco donc, départ en bus vers Santa Maria, 6h de trajet sur des routes vertigineuses, avec un accrochage en prime pour bien nous prouver l'étroitesse des routes dans ces vallées... Après une bonne nuit à Santa Maria et un départ à 6h du matin, nous voilà partis sur l'Inca Trail, 33 km vers Santa Térésa, à monter et descendre; incroyable comme les Incas aimaient les escaliers accrochés à des parois à pic (on en fera seulement 30, un camion a eu pitié de nous et nous a avancés de 3 km sur une portion de route) !!! Le soir, à Santa Térésa, les filles, censées être exténuées de cette longue journée de marche, "récupèrent" lors d'une folle partie de volley avec les filles du village, nous les parents piquons du nez devant notre bière... Le lendemain départ tranquille en voiture, sur la piste, pour nous rapprocher du pont nous emmenant ensuite vers Hydroelectrica (1h30 de marche), puis balade le long de la voie ferrée, avec picnic au bord d'une belle cascade dans un petit jardin botanique pour arriver à Aguas Calientes (au pied du Machu Picchu) en fin de journée.
Mais c'est le lendemain matin que le mythe Machu Picchu prend toute sa réalité... Lever 3h45 du matin, pour partir à 4h05... et pourquoi partir si tôt, me direz-vous?? Et bien car seuls les 200 premiers à arriver en haut du site ont le droit de gravir au petit matin le Huayna Picchu, la montagne qui surplombe le site. Et évidemment on voulait en être, en haut des.... 1716 marches ! Donc, le coeur vaillant, on s'est lancé dans la montée, Clémence toujours en tête, et 1h17 plus tard on était en haut, dans les 65ers, avec la suprême récompense d'avoir le droit de monter quelques milliers de marches de plus pour admirer le site d'en haut ;-) OK, c'était dur, on sentait les marches dans les cuisses, mais quel spectacle arrivés en haut... le site est exceptionnel, il dépasse tous les autres par son état de conservation et son panorama. Après 2h30 d'effort intense et avec le lever du soleil en prime.... le réveil matinal est vite oublié, à pleurer...
Les filles ont encore une fois marqué leur monde : difficile d'accepter de se faire doubler par 3 pipelettes qui n'ont pas l'air d'avoir du mal à respirer quand tous les adultes agonisent et ont l'impression de réaliser l'exploit de leur vie !
Les photos ne peuvent pas rendre toute la majesté du site, son environnement grandiose et ses couleurs incroyables, mais elles valent le coup d'oeil. On a vécu une petite journée près des dieux, dans la Cité d'Or, un bonheur rare...
On a choisi le chemin des écoliers pour y arriver, pour faire durer le plaisir, et pour sortir du circuit imposé par les agences. 4 jours de randonnée dans des montagnes et vallées magnifiques, sur les traces des Incas. C'est vrai, pourquoi prendre le train quand on peut marcher ?! En le disant beaucoup moins bien que notre ami Julien, "l'Homme ne peut pas avancer plus vite qu'au rythme de son pas".
De Cusco donc, départ en bus vers Santa Maria, 6h de trajet sur des routes vertigineuses, avec un accrochage en prime pour bien nous prouver l'étroitesse des routes dans ces vallées... Après une bonne nuit à Santa Maria et un départ à 6h du matin, nous voilà partis sur l'Inca Trail, 33 km vers Santa Térésa, à monter et descendre; incroyable comme les Incas aimaient les escaliers accrochés à des parois à pic (on en fera seulement 30, un camion a eu pitié de nous et nous a avancés de 3 km sur une portion de route) !!! Le soir, à Santa Térésa, les filles, censées être exténuées de cette longue journée de marche, "récupèrent" lors d'une folle partie de volley avec les filles du village, nous les parents piquons du nez devant notre bière... Le lendemain départ tranquille en voiture, sur la piste, pour nous rapprocher du pont nous emmenant ensuite vers Hydroelectrica (1h30 de marche), puis balade le long de la voie ferrée, avec picnic au bord d'une belle cascade dans un petit jardin botanique pour arriver à Aguas Calientes (au pied du Machu Picchu) en fin de journée.
Mais c'est le lendemain matin que le mythe Machu Picchu prend toute sa réalité... Lever 3h45 du matin, pour partir à 4h05... et pourquoi partir si tôt, me direz-vous?? Et bien car seuls les 200 premiers à arriver en haut du site ont le droit de gravir au petit matin le Huayna Picchu, la montagne qui surplombe le site. Et évidemment on voulait en être, en haut des.... 1716 marches ! Donc, le coeur vaillant, on s'est lancé dans la montée, Clémence toujours en tête, et 1h17 plus tard on était en haut, dans les 65ers, avec la suprême récompense d'avoir le droit de monter quelques milliers de marches de plus pour admirer le site d'en haut ;-) OK, c'était dur, on sentait les marches dans les cuisses, mais quel spectacle arrivés en haut... le site est exceptionnel, il dépasse tous les autres par son état de conservation et son panorama. Après 2h30 d'effort intense et avec le lever du soleil en prime.... le réveil matinal est vite oublié, à pleurer...
Les filles ont encore une fois marqué leur monde : difficile d'accepter de se faire doubler par 3 pipelettes qui n'ont pas l'air d'avoir du mal à respirer quand tous les adultes agonisent et ont l'impression de réaliser l'exploit de leur vie !
Les photos ne peuvent pas rendre toute la majesté du site, son environnement grandiose et ses couleurs incroyables, mais elles valent le coup d'oeil. On a vécu une petite journée près des dieux, dans la Cité d'Or, un bonheur rare...
samedi 29 mai 2010
La cité secrète
Depuis quelques jours on marche sur les traces des Incas, de Cusco la capitale de l’Empire aux sites de la Vallée Sacrée. Nous avons hâte désormais de partir découvrir le Machu Picchu, à notre rythme, à pied, par le chemin des Incas.
Elise nous sert de guide, elle connait la vie des Incas par-cœur… grâce à Tea Stilton ! On vous conseille d’aller acheter « La cité secrète », destiné aux enfants qui pourront raconter à leur parents les origines et coutumes des Incas…
Du coup nous ouvrons une rubrique culturelle dans le blog avec quelques auteurs et artiste qui nous ont accompagnés pendant ce voyage…
Elise nous sert de guide, elle connait la vie des Incas par-cœur… grâce à Tea Stilton ! On vous conseille d’aller acheter « La cité secrète », destiné aux enfants qui pourront raconter à leur parents les origines et coutumes des Incas…
Du coup nous ouvrons une rubrique culturelle dans le blog avec quelques auteurs et artiste qui nous ont accompagnés pendant ce voyage…
jeudi 27 mai 2010
La Bolivie par Romane
Superficie: 1 098 000 km2 (deux fois la France)
Population: 10 000 000 habitants (6 fois moins qu’en France)
Pays frontaliers: Chili, Pérou, Brésil, Paraguay
Langues: Espagnol (et Quechua, Aymara)
Capitales: La Paz (siège du gouvernement) ; Sucre (capitale constitutionnelle)
Monnaie: Bolivianos (1Euro = 4 Bs)
Décalage horaire: 7h de moins qu’à Paris
Régime : démocratie présidentielle (Evo Morales)
En Bolivie l’habillement est très différent de la France. Les femmes ont des chapeaux trop petits posés sur leur tête, des jupes très rondes et amples avec des gros collants et un châle. Elles portent des couleurs très vives.
Les Boliviens mangent beaucoup de pommes de terre, on peut en trouver une centaine de sortes sur les marchés, des rondes, des carrés, des grandes, des violettes, des blanches…Souvent ils mangent de la soupe (au quinoa) et du poulet avec du riz et des pommes de terre.
On voit beaucoup de lamas en Bolivie, il y en a plusieurs sortes : le lama classique, l’alpaga qui est plus petit, et la vigogne qu’on ne peut pas domestiquer car elle est très sauvage.
La Bolivie est un pays très haut en altitude, souvent plus de 4000m ! Pour supporter l’altitude, les habitants cultivent et mâchent des feuilles de coca. Les mineurs en prennent aussi pour ne pas être fatigués. C’est une production très importante pour le pays, ils en exportent une grande quantité pour
fabriquer des médicaments ou faire du coca-cola, mais aussi illégalement pour la drogue.
Je vous ai raconté comment est la Bolivie. Maintenant vous connaissez tout sur Elle !
lundi 24 mai 2010
La Isla Bonita
Nous étions partis sur l'Isla del Sol à la recherche d'un disque solaire en or massif, que les Espagnols cherchèrent en vain pendant plus de deux siècles... nous n'y avons trouvé que tranquillité et sérénité. Quelle meilleure façon de quitter la Bolivie, ce pays que nous avons adoré pendant près de 3 semaines, avec ses paysages enchanteurs, ses chants sans chanteur, ses montagnes omniprésentes, sa population colorée, froide au premier abord mais si attachante quand on lui laisse un peu de temps et son passé Inca fascinant.
Notre dernière étape, le Pérou, nous ouvre maintenant les bras, avant de retrouver notre bonne vieille Europe dans presque 3 semaines...
Notre dernière étape, le Pérou, nous ouvre maintenant les bras, avant de retrouver notre bonne vieille Europe dans presque 3 semaines...
jeudi 20 mai 2010
Finies les vacances !
Quelques mots pour vous rassurer… oui, nous avons survécu à La Paz sans Fred ! C’est vraiment une ville étonnante, à flanc de montagnes, les maisons semblent tenir en équilibre précaire partout où le regard se pose… Quelques courses sur les marchés colorés où s’étalent et s’entassent des milliers de marchandises diverses, une journée à l’Alliance Française pour assouvir notre soif de lecture des magazines français, et une virée à la Vallée de la Lune avec Pascale et David… on en a bien profité ! Et mardi soir, énorme surprise vers 18h, Fred est apparu, une journée en avance, il a avalé le 6500m plus rapidement que prévu ! Non sans mal d’ailleurs, les conditions de vent et de froid étaient démentes, mais même bien fatigué il est rentré heureux et comblé par son tour dans les cimes… Donc, ça y est, nous sommes de nouveau réunis pour continuer le voyage vers le lac Titicaca et l’Isla del Sol ! Le compte à rebours a commencé et il nous reste encore tant de merveilles à découvrir sur la route vers le Pérou.
dimanche 16 mai 2010
Desperate Housewife !
Sajama, vous connaissez ?! Moi non plus... enfin jusqu'il y a quelques jours... Sajama, c'est la maîtresse de Fred pour les 4 jours à venir, et elle est dotée de sacrées atouts : 6500m, un cratère de grande envergure, de la neige à revendre au sommet, bref le plus haut sommet de Bolivie, un beau volcan qu'il a voulu affronter... On a donc un Week-End prolongé entre filles à La Paz, la capitale bolivienne, en attendant le retour de notre héros ! Remarquez, La Paz s'échelonnant de 3200 à 4000m on va avoir aussi de la marche à faire, puisque sans surprise notre programme s'articule autour des différents marchés du coin, priorité shopping - même si on commence déjà à se lasser de l'artisanat local, vite limité. Bref, quelques jours de vacances avant de repartir vers le lac Titicaca et la frontière péruvienne, en espérant que Fred survivra à ses nuits fraîches, très fraîches (-30° au sommet !), nous on préfère vivre cette fois l'expérience en images !
samedi 15 mai 2010
Le sel, par Romane
J’ai découvert que la Bolivie produisait du sel.
Je vais vous expliquer quelles sortes de sel on y trouve, comment il est exploité et où on le trouve (notamment dans le Salar d’Uyuni , ce désert de sel merveilleux).
Il y a plusieurs formes de sel: les pains de sel non traité pour les animaux, les gros blocs de sel pour fabriquer des maisons et aussi le sel pour les hommes. En Bolivie ils fabriquent du sel sous toutes ces formes là…
Pour fabriquer le sel humain les ouvriers suivent un process: on leur apporte des tas de sel qu’ils mettent à sécher au soleil par évaporation de l’eau. Après le sel passe dans un four pour qu’il devienne plus sec, qu’il se casse et donc devienne plus fin. Quand ils ont fini, ils moulent ce sel, ajoutent de l’iode (pour éviter des maladies), puis le mettent en sachets. Pour cela ils prennent un sachet, l’ouvre, y verse le sel puis ils brûlent l’ouverture avec un bout de fer chauffé qui fait fondre le plastique pour fermer le sachet. Ces ouvriers gagnent 0,80€ par tonne de sel et en produisent environ 36t par jour.
Le sel en Bolivie est principalement trouvé dans le Salar d’Uyuni, désert de sel. Il fait 12500km2. J’y suis allée, c’était merveilleux, une des plus belle chose que j’ai vue de ma vie. Il y a 33 îles sur ce désert.
Maintenant vous savez comment le sel est passé du Salar d’Uyuni en sachet pour que les hommes le mangent !
Je vais vous expliquer quelles sortes de sel on y trouve, comment il est exploité et où on le trouve (notamment dans le Salar d’Uyuni , ce désert de sel merveilleux).
Il y a plusieurs formes de sel: les pains de sel non traité pour les animaux, les gros blocs de sel pour fabriquer des maisons et aussi le sel pour les hommes. En Bolivie ils fabriquent du sel sous toutes ces formes là…
Pour fabriquer le sel humain les ouvriers suivent un process: on leur apporte des tas de sel qu’ils mettent à sécher au soleil par évaporation de l’eau. Après le sel passe dans un four pour qu’il devienne plus sec, qu’il se casse et donc devienne plus fin. Quand ils ont fini, ils moulent ce sel, ajoutent de l’iode (pour éviter des maladies), puis le mettent en sachets. Pour cela ils prennent un sachet, l’ouvre, y verse le sel puis ils brûlent l’ouverture avec un bout de fer chauffé qui fait fondre le plastique pour fermer le sachet. Ces ouvriers gagnent 0,80€ par tonne de sel et en produisent environ 36t par jour.
Le sel en Bolivie est principalement trouvé dans le Salar d’Uyuni, désert de sel. Il fait 12500km2. J’y suis allée, c’était merveilleux, une des plus belle chose que j’ai vue de ma vie. Il y a 33 îles sur ce désert.
Maintenant vous savez comment le sel est passé du Salar d’Uyuni en sachet pour que les hommes le mangent !
vendredi 14 mai 2010
Les Minerais, par Elise
Je suis rentrée pour la première fois dans une vraie mine. J’ai vu comment travaillaient les mineurs. Ils travaillent dans des conditions effroyables. Je vais vous raconter ce que m’a expliqué Sol (notre guide qui parlait français ; Sol veut dire Soleil) sur les mines.
Les gens qui travaillent dans les mines:
Dans la région de Potosi, il y a 10 000 mineurs. Ils commencent à travailler à 14 ans. Les femmes ne travaillent pas à l’intérieur des mines mais à l’extérieur, au tri des minerais.
Les mineurs sont protégés par le dieu « El Thios ». Ils lui offrent des feuilles de coca, de l’alcool à 96°, des cigarettes… Ils sont équipés de bottes parce qu’il y a de la boue, un casque avec une lampe, un pantalon épais, et une veste. Les mineurs meurent entre 40 et 50 ans à cause de maladies pulmonaires dues à la poussière, au salpêtre, à l’amiante…)
L’organisation du travail:
Le chef est son propre patron, il engage des assistants. Le chef doit trouver un filon que les assistants doivent casser avec un marteau en tapant sur un clou . Après ils emmènent le minerai dans un wagon de 2t tiré par 4 personnes. Puis, ils le mettent dans des sacs qui pèsent 250kg, remontés par une manivelle à mains. Enfin, un autre wagon vient chercher les minerais pour les ramener à l’extérieur de la mine pour être triés. Les mineurs travaillent 8h par jour. Le chef est payé en fonction de ce qu’il rapporte de la mine (300 à 500Bs par jour, soit 30 à 50€), mais il doit payer alors ses assistants, environ 50 à 100Bs par jour.
Comment et avec quoi ils travaillent:
Avant de partir pour la mine, on achète des présent pour les mineurs au marché des mineurs: des feuilles de coca ( qui servent de filtre ), des catalyseurs de coca, de l’alcool à 96°, de la dynamite avec une mèche pour la déclencher (détonateur). La dynamite peut être dangereuse mais elle sert à trouver et ouvrir de nouveaux chemins. Le chef suit la veine de la mine qui le mène ensuite à un filon.
Dans les mines de Potosi, on trouve de l’argent, du plomb, de l’étain et du zinc.
C’était très intéressant et important de voir maintenant les mines de Potosi car cela permet de comprendre les conditions de travail des mineurs ; peut-être que dans plusieurs années ils travailleront de façon plus moderne.
Les gens qui travaillent dans les mines:
Dans la région de Potosi, il y a 10 000 mineurs. Ils commencent à travailler à 14 ans. Les femmes ne travaillent pas à l’intérieur des mines mais à l’extérieur, au tri des minerais.
Les mineurs sont protégés par le dieu « El Thios ». Ils lui offrent des feuilles de coca, de l’alcool à 96°, des cigarettes… Ils sont équipés de bottes parce qu’il y a de la boue, un casque avec une lampe, un pantalon épais, et une veste. Les mineurs meurent entre 40 et 50 ans à cause de maladies pulmonaires dues à la poussière, au salpêtre, à l’amiante…)
L’organisation du travail:
Le chef est son propre patron, il engage des assistants. Le chef doit trouver un filon que les assistants doivent casser avec un marteau en tapant sur un clou . Après ils emmènent le minerai dans un wagon de 2t tiré par 4 personnes. Puis, ils le mettent dans des sacs qui pèsent 250kg, remontés par une manivelle à mains. Enfin, un autre wagon vient chercher les minerais pour les ramener à l’extérieur de la mine pour être triés. Les mineurs travaillent 8h par jour. Le chef est payé en fonction de ce qu’il rapporte de la mine (300 à 500Bs par jour, soit 30 à 50€), mais il doit payer alors ses assistants, environ 50 à 100Bs par jour.
Comment et avec quoi ils travaillent:
Avant de partir pour la mine, on achète des présent pour les mineurs au marché des mineurs: des feuilles de coca ( qui servent de filtre ), des catalyseurs de coca, de l’alcool à 96°, de la dynamite avec une mèche pour la déclencher (détonateur). La dynamite peut être dangereuse mais elle sert à trouver et ouvrir de nouveaux chemins. Le chef suit la veine de la mine qui le mène ensuite à un filon.
Dans les mines de Potosi, on trouve de l’argent, du plomb, de l’étain et du zinc.
C’était très intéressant et important de voir maintenant les mines de Potosi car cela permet de comprendre les conditions de travail des mineurs ; peut-être que dans plusieurs années ils travailleront de façon plus moderne.
jeudi 13 mai 2010
Incas… de conscience !!!
On y va ? On n’y va pas ?! Mais aller où d’ailleurs ?! Et bien dans les environs de Sucre, pour visiter les villages ethniques Jalqu’as et notamment emprunter « el camino prehispanico », ou chemin des Incas, de Chantaquila à Chaunaca… Seulement il y a un hic, ou plusieurs hics d‘ailleurs ! D’habitude, c’est simple, on prend un bus, on trouve le sentier, on marche, on trouve un autre bus pour rentrer et hop, le tour est joué. Cette fois le sort s’est acharné contre nous, à nous faire douter du bien-fondé de notre envie de ballade !
D’abord, on réalise que ce n’est pas un bus, mais plusieurs bus, puis un camion, qu’il faut prendre pour aller à Chantaquila, et que de Chaunaca, rien ne garantit le retour vers Sucre. Donc, prudents, on décide de s’adresser à une agence et de prendre un guide, après tout, rien n’est cher en Bolivie… Ce petit tour nous est proposé pour la modique somme de 150€, alors que le salaire moyen ici est en gros de 300€… par mois ! On décide donc de trouver un guide à l’Université du tourisme, les étudiants proposant leur service pour explorer la région. Mais là, pas de bol, l’Université est fermée pour la journée pour cause d’élection de leur Recteur et les étudiants sont dans les rues pour soutenir les différentes listes ! Le destin a l’air de se liguer contre nous ! On décide alors de trouver un taxi pour la journée entière pour lui expliquer avec nos 2 mots d’espagnol notre projet. Après une demi-heure d’essais infructueux, au moment d’abandonner, notre regard s’arrête sur un beau taxi bleu, une passagère en descendant (qui s‘avère être en fait sa femme), et on se précipite pour savoir si le chauffeur pourrait nous piloter le lendemain. En quelques minutes l’affaire est dans le sac, il est d’accord pour nous emmener, puis nous attendre à l’autre bout du sentier des Incas, et nous ramener…
Le lendemain, pile à l’heure, Raul nous emmène par la piste menant à Chantaquila. Mais là, nouvel obstacle imprévu : la route est fermée jusqu’à Midi pour cause de travaux… hors il est 9h30... ! Toujours pas démoralisé, on décide de partir en marchant, Raul nous récupèrera sur la piste quand il pourra passer. 2h30 plus loin sous le regard étonné des habitants de ce petit coin de montagne, on ressaute dans sa voiture, on trouve notre chemin des Incas, et enfin on démarre cette belle randonnée dans un paysage de rêve.
Mais le plus drôle est qu’au retour, on découvre qu’en fait Raul n’est pas du tout chauffeur de taxi mais routier en repos pour 3 jours. On ne comprend toujours pas pourquoi on a l’a abordé dans la rue alors qu’il n’y avait en fait même pas le mot Taxi sur sa voiture… bref, au final une journée géniale, loin de l’agitation de la ville, l’acharnement a payé !
D’abord, on réalise que ce n’est pas un bus, mais plusieurs bus, puis un camion, qu’il faut prendre pour aller à Chantaquila, et que de Chaunaca, rien ne garantit le retour vers Sucre. Donc, prudents, on décide de s’adresser à une agence et de prendre un guide, après tout, rien n’est cher en Bolivie… Ce petit tour nous est proposé pour la modique somme de 150€, alors que le salaire moyen ici est en gros de 300€… par mois ! On décide donc de trouver un guide à l’Université du tourisme, les étudiants proposant leur service pour explorer la région. Mais là, pas de bol, l’Université est fermée pour la journée pour cause d’élection de leur Recteur et les étudiants sont dans les rues pour soutenir les différentes listes ! Le destin a l’air de se liguer contre nous ! On décide alors de trouver un taxi pour la journée entière pour lui expliquer avec nos 2 mots d’espagnol notre projet. Après une demi-heure d’essais infructueux, au moment d’abandonner, notre regard s’arrête sur un beau taxi bleu, une passagère en descendant (qui s‘avère être en fait sa femme), et on se précipite pour savoir si le chauffeur pourrait nous piloter le lendemain. En quelques minutes l’affaire est dans le sac, il est d’accord pour nous emmener, puis nous attendre à l’autre bout du sentier des Incas, et nous ramener…
Le lendemain, pile à l’heure, Raul nous emmène par la piste menant à Chantaquila. Mais là, nouvel obstacle imprévu : la route est fermée jusqu’à Midi pour cause de travaux… hors il est 9h30... ! Toujours pas démoralisé, on décide de partir en marchant, Raul nous récupèrera sur la piste quand il pourra passer. 2h30 plus loin sous le regard étonné des habitants de ce petit coin de montagne, on ressaute dans sa voiture, on trouve notre chemin des Incas, et enfin on démarre cette belle randonnée dans un paysage de rêve.
Mais le plus drôle est qu’au retour, on découvre qu’en fait Raul n’est pas du tout chauffeur de taxi mais routier en repos pour 3 jours. On ne comprend toujours pas pourquoi on a l’a abordé dans la rue alors qu’il n’y avait en fait même pas le mot Taxi sur sa voiture… bref, au final une journée géniale, loin de l’agitation de la ville, l’acharnement a payé !
Résultat de notre dernière enquête !
Vous avez plébiscité un retour différé de 3 mois (58% des votes), cela nous aurait bien tenté, nous avons un véritable coup de cœur pour cette très belle Amérique du Sud ! Mais les impératifs scolaires et notre forte envie de vous retrouver nous rappellent en France. Et puis il faut bien se laisser des rêves inachevés de voyages pour le futur, ça tombe bien, nous en avons plus qu’avant de partir !
La prochaine enquête tourne autour de notre futur : à M-1 de notre retour, nous voulons savoir comment vous nous voyez dans les prochains mois…
La prochaine enquête tourne autour de notre futur : à M-1 de notre retour, nous voulons savoir comment vous nous voyez dans les prochains mois…
samedi 8 mai 2010
Salar Uyunique !
On a vécu de grands moments ces derniers jours, un concentré d’exceptionnel…
D’abord, retour au Nord Chili pour profiter de San Pedro de Atacama, petit village touristique au sein d’un des déserts les plus arides du monde. Et là, surprise, une journée de pluie, avec tempêtes de neige sur les sommets, rarissime dans ce désert ! Cela nous a permis de voir un coucher de soleil grandiose sur la Vallée de la Lune, éclairé par 2 arcs en ciel mais le vent glacial a restreint nos envies de baignade dans la Laguna Cejas (sauf la courageuse Elise !), un concentré de sel normalement à plus de 30°…
Toutes les routes et les frontières ont été bloquées 3 jours à cause de la neige, il faut dire que nous sommes entourés par des sommets à plus de 6000m ! Nous avons donc du annuler notre excursion pour les Geysers El Tatio et anticiper notre départ vers le Sud Lipez et le Salar d’Uyuni, en croisant les doigts pour la météo (les chambres sont sans chauffage et les nuits polaires…) et l’acclimatation des filles aux passages de col à plus de 5000m… C‘était le bon choix, récompensé par 3 jours fabuleux, sous un soleil de rêve, dans une des plus belles régions du monde. Impossible de décrire la beauté, la richesse et la diversité des paysages traversés. Ne manquez pas les photos de ce Sud bolivien, enchantement et dépaysement garanti.
D’abord, retour au Nord Chili pour profiter de San Pedro de Atacama, petit village touristique au sein d’un des déserts les plus arides du monde. Et là, surprise, une journée de pluie, avec tempêtes de neige sur les sommets, rarissime dans ce désert ! Cela nous a permis de voir un coucher de soleil grandiose sur la Vallée de la Lune, éclairé par 2 arcs en ciel mais le vent glacial a restreint nos envies de baignade dans la Laguna Cejas (sauf la courageuse Elise !), un concentré de sel normalement à plus de 30°…
Toutes les routes et les frontières ont été bloquées 3 jours à cause de la neige, il faut dire que nous sommes entourés par des sommets à plus de 6000m ! Nous avons donc du annuler notre excursion pour les Geysers El Tatio et anticiper notre départ vers le Sud Lipez et le Salar d’Uyuni, en croisant les doigts pour la météo (les chambres sont sans chauffage et les nuits polaires…) et l’acclimatation des filles aux passages de col à plus de 5000m… C‘était le bon choix, récompensé par 3 jours fabuleux, sous un soleil de rêve, dans une des plus belles régions du monde. Impossible de décrire la beauté, la richesse et la diversité des paysages traversés. Ne manquez pas les photos de ce Sud bolivien, enchantement et dépaysement garanti.
lundi 3 mai 2010
F’Elise Compleaño !
Elise a eu 11 ans lundi dernier, Bon Anniversaire !!! Elle est la dernière de nous 5 à fêter son anniversaire pendant notre voyage. Michel un cuisinier toulousain de San Pedro lui a préparé une belle surprise, un énorme gâteau au chocolat avec 11 bougies ! Malo et Eole, les deux petits copains français avec qui on a passé quelques jours, étaient de la fête, bien sympa ce 11 ans chilien ;-)
L'Argentine par Elise - Le jour de son Anniversaire !!!
Population: 40 millions d’habitant.
Superficie: 2 791 810 km2 soit plus de 5 fois de la France.
Densité: 14 Habitant/ km2 (8 fois moins que la France).
Capitale: Buenos Aires.
Religion: catholique à plus de 92%.
Monnaie: peso Argentin (1euro = 5 pesos ($) Argentin)
Langue officielle: Espagnol.
Sport nationaux: LE FOOT!!!!! Et le rugby.
Décalage horaire: 5h par rapport à la France.
En Argentine la viande est très bonne. Les animaux mangent une herbe particulière. La meilleur viande est le « bife de Chorizo et le bife de Lomo ». La viande est moins chère que les fruits et les légumes. On mange aussi des glaces succulentes.
On a vu beaucoup de glaciers en Argentine. Il y a le Périto Morino, un glacier qui avance de 2m par jour. Mais le Pie 11, lui, avance de 8m par jour, impressionnant !!!!!!!!!!!!!
Les chutes d’eau d’Iguazu sont aussi très belles… Elles sont parmi les plus grandes du monde!!!! Moi, je n’imaginais pas ça, je les imaginais 10 fois plus petites.
J’ai aussi adoré Bariloche pour ses fondues, ses glaces et ses chocolats.
Il y a beaucoup d’animaux en Argentine: le condor (il peut mesurer jusqu’à 3m d’envergure et pèse 11 à 15 kg ) le guanaco, le lama, la vigogne qui ne peut pas se domestiquer (c‘est une espèce de lama plus fin et qui ressemble à une biche), les suri (petite autruche), le nandu, les ânes…
ELISE
Superficie: 2 791 810 km2 soit plus de 5 fois de la France.
Densité: 14 Habitant/ km2 (8 fois moins que la France).
Capitale: Buenos Aires.
Religion: catholique à plus de 92%.
Monnaie: peso Argentin (1euro = 5 pesos ($) Argentin)
Langue officielle: Espagnol.
Sport nationaux: LE FOOT!!!!! Et le rugby.
Décalage horaire: 5h par rapport à la France.
En Argentine la viande est très bonne. Les animaux mangent une herbe particulière. La meilleur viande est le « bife de Chorizo et le bife de Lomo ». La viande est moins chère que les fruits et les légumes. On mange aussi des glaces succulentes.
On a vu beaucoup de glaciers en Argentine. Il y a le Périto Morino, un glacier qui avance de 2m par jour. Mais le Pie 11, lui, avance de 8m par jour, impressionnant !!!!!!!!!!!!!
Les chutes d’eau d’Iguazu sont aussi très belles… Elles sont parmi les plus grandes du monde!!!! Moi, je n’imaginais pas ça, je les imaginais 10 fois plus petites.
J’ai aussi adoré Bariloche pour ses fondues, ses glaces et ses chocolats.
Il y a beaucoup d’animaux en Argentine: le condor (il peut mesurer jusqu’à 3m d’envergure et pèse 11 à 15 kg ) le guanaco, le lama, la vigogne qui ne peut pas se domestiquer (c‘est une espèce de lama plus fin et qui ressemble à une biche), les suri (petite autruche), le nandu, les ânes…
ELISE
dimanche 2 mai 2010
Festins et vins argentins !
4 semaines au total en Argentine, des ambiances et des paysages si différents dans tout le pays, il faut dire qu’avec une étendue de 5 fois la France sur 4000 km nord-sud, ce n’est pas étonnant d’avoir une telle diversité… Mais on y a aussi redécouvert le plaisir de manger, les Argentins étant les champions du cholestérol ! Parrilladas (barbecues) de folie dans tout le pays (les Argentins consomment 70kg de viande par personne par an), fondues en montagne, chocolat, glaces (pas une rue sans un marchand de glace avec des dizaines de parfum au choix), empenadas (petits chaussons fourrés à la viande ou au fromage) … on ne peut pas dire qu’on mange léger !!! Sans oublier d’arroser le tout des vins de Mendoza ou de Cafayate, bref, après tout cela indispensable de marcher ou boire du maté, leur thé censé chasser le mauvais cholestérol. En plus, il est très difficile de manger des légumes, quasi absents des étals de supermarché, bref pourquoi manger sain quand on peut se faire plaisir à tous les coins de rue ?! En tout cas, on a pris des forces avant d’attaquer la Bolivie où le régime riz/pomme de terre va nous faire regretter toutes ces bonnes choses dégustées pendant un mois !
jeudi 29 avril 2010
Dolce Vita autour de Salta
Tout le monde nous avait vanté la beauté de Salta la Belle et de la région du Nord-Ouest argentin. Ainsi, c’est à 7 et en van, qu’on est parti de Salta à la découverte de la superbe boucle Cachi-Cafayate. Paysages grandioses, rien ne manque, des couleurs sublimes des montagnes rouges, au vert des prairies, jusqu’aux vignes de Cafayate et notamment du fameux cépage blanc Torrontes qu’on vous recommande chaudement (de chez Don David, Etchart ou Nanni !). Les parents Normands nous ont entrainés dans un rythme endiablé entre paysages somptueux, marchés artisanaux et visites de caves. Ca nous a fait du bien de retrouver de bonnes tables, la convivialité familiale et les discussions d’adultes. Merci à eux d’être venus nous retrouver d’aussi loin ! Avant de passer en Bolivie, nous entamons maintenant à 5 dans une mini voiture la boucle Nord de Salta, les paysages sont toujours aussi grandioses et nous commençons notre ascension vers les hauts plateaux (depuis 1 semaine nous sommes rarement en-dessous de 2500m d‘altitude).
Précisions en forme de mea culpa
Après notre coup de gueule sur les Argentins, on voudrait atténuer nos propos un poil acerbes : les Argentins du Nord, qu’on côtoie depuis plusieurs jours maintenant, sont adorables ! Notre critique s’adressait en fait aux Portenos, les habitants de Buenos Aires… D’ailleurs c’est amusant de constater que les argentins en général ne les supportent et que les Portenos méprisent les provinciaux, ça vous rappelle quelque chose ?!
vendredi 23 avril 2010
Iguazu le Grand Bleu !
Les quelques jours passés à Buenos Aires nous ont permis de vivre vraiment au rythme argentin, pots en terrasse (les grand-parents normands nous ayant ramené le soleil), tango à la Boca et barbecue sur le port... Buenos Aires est une ville où il fait bon vivre, même si on fait vite le tour des "monuments" à visiter !
Après Buenos Aires, direction Iguazu, les fameuses chutes d'eau dont on entend parler depuis plusieurs semaines comme un site incontournable... Les chutes n'étaient pas une étape qu'on pensait faire mais devant l'enthousiasme suscité auprès des autres routards rencontrés en route, impossible de ne pas aller voir de près. Et on en a pris plein les yeux, dans tous les sens du terme... Côté Argentin, le bateau nous promenant sous les chutes s'approche si près que des tonnes d'eau s'abattent sur vous... Les Normands ont relevé le défi avec nous, aussi hilares et trempés jusqu'aux os !
Côté Brésilien, on a une vue d'ensemble sur le gigantisme du panorama. Unique au monde et grandiose, la féérie de ces chutes, leur puissance éclairée d'une multitude d'arcs en ciel a opéré sous nos yeux mouillés et émerveillés.
Après Buenos Aires, direction Iguazu, les fameuses chutes d'eau dont on entend parler depuis plusieurs semaines comme un site incontournable... Les chutes n'étaient pas une étape qu'on pensait faire mais devant l'enthousiasme suscité auprès des autres routards rencontrés en route, impossible de ne pas aller voir de près. Et on en a pris plein les yeux, dans tous les sens du terme... Côté Argentin, le bateau nous promenant sous les chutes s'approche si près que des tonnes d'eau s'abattent sur vous... Les Normands ont relevé le défi avec nous, aussi hilares et trempés jusqu'aux os !
Côté Brésilien, on a une vue d'ensemble sur le gigantisme du panorama. Unique au monde et grandiose, la féérie de ces chutes, leur puissance éclairée d'une multitude d'arcs en ciel a opéré sous nos yeux mouillés et émerveillés.
dimanche 18 avril 2010
Argentins... têtes de chiens !
Une fois n'est pas coutume, un vrai coup de gueule ! On dit souvent (et à raison d'ailleurs) que les Français ne sont pas très accueillants pour leurs touristes, mais alors là on est battu à plates coutures par les Argentins... Dans le désordre, accueil détestable en particulier dans les hôtels (réveil en pleine nuit par le concierge de l'hôtel qui ne s'est pas du tout excusé ni sur le moment, ni le lendemain), taxi qui peut vous éjecter de son véhicule sans raisons (et les chauffeurs de bus sont encore pires), efforts inexistants pour parler anglais ou espagnol mais un peu moins vite pour les pauvres "allemand première langue", fous furieux ou Fangio du dimanche qui préfèrent risquer d'écraser 3 petites filles plutôt que de perdre 1/2 seconde sur la route, en particulier si le bonhomme est vert pour les piétons, commerçants qui refusent la vente si vous n'avez pas l'appoint... La liste commence à être longue, même si elle n'est pas exhaustive ! OK, c'est un peu caricatural mais c'est ce qu'on ressent, avec 7 mois de recul et en ayant traversé deux autres continents où partout nous avons été si magnifiquement accueillis. C'est d'autant plus marquant quand on arrive du Chili où les filles étaient traitées comme des reines, et quand une petite journée en Uruguay nous montre que les passants peuvent être souriants et les conducteurs prévenants.
Nous arrivons à Iguazu en espérant bien que l'influence du tout proche et légendaire Brésil viendra démentir ce féroce réquisitoire !
Nous arrivons à Iguazu en espérant bien que l'influence du tout proche et légendaire Brésil viendra démentir ce féroce réquisitoire !
mercredi 14 avril 2010
Les glaciers par Elise
15 jours en Patagonie, et déjà une envie folle d’y retourner pour voir ce qu’on n’a pas pu faire comme la Terre de Feu, ou la région des lacs au Chili… La découverte de ces géants de glace restera notamment gravée dans nos mémoires, mais au fait, qu’est-ce qu’un glacier ?!
Les GlaciersIntroduction:
J’ai vu au cours de notre voyage de nombreux glaciers, en Nouvelle-Zélande, au Chili et en Argentine..Le 2ème plus grand d’Amérique du Sud est le Périto Moreno (après le Pie XI).J’ai même marché dessus, c’était une expérience extraordinaire !
Je vais vous expliquer de quoi est formé mon exposé : tout abord la formation des glaciers, la vallée glaciaire, comment ils avancent et reculent. Ensuite, les icebergs, les crevasses, les lacs, la température (temps). Enfin, les animaux, la végétation, les habitants.
Un glacier est formé par les tassements de neige accumulée, années après années. Moins la glace contient de bulles d’air plus elle est sombre (bleu marine). Les glaciers peuvent avancer ou reculer. Quand ils fondent, ils reculent. S’il y a des hiver froids, ils avancent. Une vallée glaciaire est creusée par un glacier. Un glacier c’est comme un énorme bulldozer qui serait capable de perforer une montagne !
Les icebergs sont des blocs de glace. Leur partie visible est 1/9ème de leur surface totale. Ils peuvent être de plusieurs couleurs : bleus, transparents, blancs ou zébrés…
Une crevasse est une ouverture naturelle dans un glacier. Elles sont dues au mouvement des glaciers qui se cassent en s’adaptant à la pente. Elles sont toutes perpendiculaires à la pente. Elles peuvent être profondes ou peu profondes. Il peut y avoir de l’eau à l’intérieur.
Une moraine est un groupe de débris minéral transporté par un glacier.
Les lacs sont de couleurs : lait, bleu émeraude… Il y avait un glacier en Nouvelle-Zélande qui était bizarre: c’était un lac avec le Tasman glacier en dessous, il avait 600m de profondeur.Le temps : il y a souvent du vent, il fait froid, la température est entre 0 et 16°. Les chutes de séracs font beaucoup de bruit.
En Nouvelle-Zélande, les glaciers sont étonnants car ils sont proches de la mer et la végétation autour est tropicale. En Patagonie, les glaciers sont à 150m au -dessus de la mer alors qu’en France, il n’y en a pas à moins de 2000m d’altitude. Il y a beaucoup de bois morts, ce sont les avalanches qui les ont fait tomber. Il y a aussi des étendues sans végétation, des paysages pelés.
Les animaux de Patagonie près des glaciers sont : les Nandus (plus petit qu’un émeu), les guanaco, les condors et plein d’autres espèces d’oiseaux…
En Patagonie, les habitants boivent du maté ( boisson avec des herbes et on rajoute de l’eau chaude par-dessus). Le maté se boit avec une paille en métal qui a un bout fin.
Conclusion :
Les glaciers sont vraiment très beaux. On pourrait rester devant toute notre vie. Il faut aller les voir vite parce que peut-être que dans plusieurs année ils disparaitront, à cause du réchauffement climatique. Ils sont très importants, ils représentent 98% de l’eau douce de la planète.
Elise Mottin
samedi 10 avril 2010
C'était bien la peine d'aller si loin !
Partir aussi loin pour retrouver en pleine Patagonie, dans le désordre : des chalets, des télésièges, du chocolat plein les vitrines, des fondues, bref la panoplie presque complète du parfait Helvète. Dans cette petite Suisse, il ne manque que les scandales bancaires et le fendant ! En résumé, si la vitesse (d'élocution...) vous manque mais que vous adorez la Suisse, partez pour San Carlos de Bariloche !
Clic clac Kojak !
Après un premier essai dans un bus au Torres del Paine, ça y est Fred a réussi... il a définitivement perdu l'appareil photo dans un bus de Bariloche !!! Malheureusement les argentins ont l'air plus vifs que leurs voisins de l'autre côté des Andes et l'appareil n'était plus là cette fois quand on est revenu.
Par-contre, une vraie "chance" Fred avait enregistré toutes les photos sur le PC dans ce fameux bus, donc vous aurez toutes les images de nos premiers jours dans le Nord de la Patagonie... en plus, un gentil sauveur nous prête un appareil toute la semaine prochaine, MERCI FX ! et grâce à des coursiers de luxe, un nouvel appareil arrive en express par avion jeudi prochain à Buenos Aires MERCI PAPA & MAMAN !!!
lundi 5 avril 2010
Vous nous préférez en images ?!
On vient de jeter un coup d’œil sur le Sondage du blog (pour rappel sur la date de notre retour)… et surprise, vous nous préférez en images !!! Vous êtes en effet 66% à souhaiter qu’on reste 3 mois de plus, ça ne va pas nous encourager à rentrer ! Et nous qui pensions fiesta de retour, bœuf bourguignon, chocolat et lit douillet ;-)
La France qui marche !
On s’était déjà fait la réflexion il y a deux ans aux Etats Unis en parcourant les parcs nationaux : passés les Miradors et autres View Point incontournables à 5’ du Parking, on ne croise en général pas foule sur les sentiers… Et surprise, plus de la moitié des marcheurs qui vont admirer les panoramas lointains ou grimper en haut, tout en haut, des montagnes, sont des français ! Incroyable le nombre de compatriotes qu’on a rencontrés depuis le début de notre voyage pendant nos treks, du Népal en Patagonie en passant par l’Australie ou la Nouvelle-Zélande.
Alors de la France qui marche à la France en marche, il n’y a … qu’un pas ?!
Alors de la France qui marche à la France en marche, il n’y a … qu’un pas ?!
Nos 4P à nous !
Patagonia : on ne peut que tomber amoureux fou de ces paysages dantesques alternant kilomètres de plaine aride et déserte (moins de 1 hab/km2), reliefs incroyables, parois granitiques vertigineuses et glaciers gigantesques, le tout couronné par une lumière irréelle et des ciels incroyables.
Pachanga : danse sud américaine, dansée allègrement avec les guides au glacier Grey (pas bien sûrs d’avoir appris le pur style !). A accompagner absolument d’une bonne dose de Gato Negro en brique (le vin local), attention quand même aux lendemains qui déchantent….
Parilla : gargantuesques barbecues de viande (la viande de bœuf est à tomber, impossible de refaire un BBQ soi-même après avoir goûté à ça)
Pisco sour, cocktail d’alcool de raisin et de citron pressé, avec un œuf battu en neige… traitre, super traitre !
dimanche 4 avril 2010
Le Chili par Romane
Superficie: 757 000 km2 (un peu plus grand que la France)
Pays frontaliers: Argentine, Bolivie, Pérou
Population: 77 000 000 habitants
Religion: Catholique
Langues: Espagnol
Capitale: Santiago
Monnaie: le Peso Chilien (1Euro = 650 Pesos)
Décalage horaire: 4 ou 5h de moins qu’à Paris
Gouvernement : République
Le Chili a des paysages et des climats très variés car il s’étend sur 4 500 km du Nord au Sud. Santiago, la capitale, est une grande ville moderne, mais la Patagonie au Sud est surtout composée de forêts, de glaciers vallées glaciaires, de parcs nationaux (comme le Torres del Paine où on a marché) et de petites villes très belles. On a vu pleins d’animaux qu’on ne voit pas souvent comme les Guanacos (sorte de lamas), les condors, les Nandus (Emeu ou autruche locale), et aussi pleins de lapins ! Il y fait très frais, il peut y avoir des vents de 180km/h, il ne faut pas s’y baigner, c‘est près de l‘Antarctique ! La ville la plus au Sud du Chili, et du monde, est Puerto Williams, juste au-dessous de Ushuaia qui est en Argentine.
L’île de Pâques appartient au Chili. C’est une île merveilleuse : l’eau de la plage est chaude, il y a des vagues pour les surfeurs, et surtout on voit des Moais partout sur l’île (ce sont de grandes statues en pierre très vieilles). Certains Moais ont des coiffes, d’autres pas, ils sont tous différents. Beaucoup d’habitants de l’île de Pâques se baladent à cheval, et quand ils sont arrivés à leur destination, ils laissent leurs chevaux en liberté.
La cuisine chilienne ne m’a pas paru très différente des cuisines que je connais, ce n’est pas très épicé. Il y a beaucoup de bons gâteaux et des « empanadas » (des croissants fourrés à la viande ou au fromage) qu’on trouve dans les Panaderia (les boulangeries).
On n’est pas allé encore dans le Nord du Chili car c’est un pays très étendu, mais on ira après l’Argentine…
mercredi 31 mars 2010
Le mythique W !
Depuis plusieurs semaines on entendait parler en long et en large du W du Parc Torres del Paine, réputé pour ses paysages grandioses et ses randonnées magnifiques. Le parc est à 2h de route de Puerto Natales, on traverse des étendues immenses sans une maison en vue avant d’arriver devant des montagnes majestueuses qui dominent les plaines de leurs sommets enneigés… c’est là où on va marcher pendant 5 jours, un terrain de jeux impressionnant !
Les baroudeurs au départ de ce « W » nous regardent du coin de l’œil avec nos 3 enfants et leurs affaires élimées et nos sacs pas vraiment de montagne… il faut dire qu’ils sont tous habillés de neuf, prêts à affronter les conditions les plus rudes pour le challenge de leur vie !!! On se dit que cette expédition est peut-être plus dure que ce qu’on imagine, mais bon, toujours positifs (certains penseront inconscients) on part avec un moral au beau fixe affronter la montée vers le Glacier Grey. Et là, non seulement le temps est doux, la pente est facile (seul hic, des rafales de vent qui vont jusqu‘à renverser un randonneur sous nos yeux), et au bout de 3h de marche on commence à s’exclamer (les filles chantant Fort Boyard à tue-tête !) devant la beauté du glacier qui s’étend devant nous, des km de glace, des iceberg bleus ou translucides qui se détachent et flottent, un paysage de fou qu’on vous laisse découvrir sur les photos.
Aidés par un temps magnifique, on a utilisé des superlatifs devant tout ce qu’on a vu, des Cuernos, montagne de granit et de roche sédimentaire, aux Torres, 3 tours surplombant un petit lac, en passant par les glaciers tous plus impressionnants les uns que les autres… 80 km de marche sur 5 jours dans un parc extraordinaire, l’un des plus beau souvenir de notre voyage.
Ces marches ont été aussi l’occasion de super rencontres, dans les refuges et sur les différents sentiers où on se croise en permanence. Un gros coucou à Mohamed, Benoît, Laure, Adeline, Julien & Jessica, Matt sans oublier l‘équipe des guides du refuge Grey… avec qui on a partagé soirées et/ou pauses dans les montées !
Pour finir un gros BRAVO aux filles qui ont marché avec une facilité déconcertante, sous le regard admiratif (parfois dégouté..) des randonneurs essoufflés, toujours avec un sourire, une énergie et un enthousiasme communicatif …
On a failli perdre…
Dans la série des ratés qui se terminent bien, en voilà deux nouveaux à la liste.
Au démarrage du 5ème et dernier jour de trek dans le parc Torres del Paine, on s’aperçoit qu’on a paumé l’appareil photo…. grrrrr pour une fois évidemment la carte mémoire est pleine, on n’a pas transféré les photos sur le PC resté à Puerto Natales… grrrr on ne sait pas quand on pourra en racheter un dans ces villes perdues de Patagonie… grrrrr depuis 4 jours on traverse parmi les plus beaux paysages depuis notre départ, grrrr et regrrrrr. Après une heure de recherche dans le refuge, on démarre notre trek du jour, la mort dans l’âme, avec le petit espoir de retrouver notre petit compact dans le van qui nous a transféré depuis Luna Amarga. Sur le chemin vers les Torres, Soph pointe le doigt sur une navette blanche garée prés d’une Hosteria, Romane la reconnait à son pare-brise cassé et Clémence fonce sur la 4ème rangée de siège que nous occupions le soir précédent. Miracle, l’appareil est là, intact… Ouf, Youpi, Tralala, tout est bien qui se finit bien, et vous pourrez voir cette série de photos des paysages qui nous ont enchantés ces 5 derniers jours !
Le soir, transfert verts Puerto Natales avec une arrivée de nuit vers 22h. Clémence est endormie (on peut la comprendre vu l’énergie qu’elle a démontrée tout au long des marches), on la réveille en douceur, elle remet son manteau et commence à nous suivre. On descend du bus pour aller récupérer nos sacs, dernier petit salut au chauffeur et chao à Mohamed avec qui nous marchons depuis presque 5 jours. Le bus redémarre. « Soph, elle est où Clémence ? » ?!?!? STOOOOP ! Sprint derrière le bus, notre courageuse marcheuse s’est rendormie deux rangées de siège plus loin, on la récupère une nouvelle fois, sous les yeux d’un chauffeur d’abord médusé, puis hilare !
mercredi 24 mars 2010
Benvenudo al barrio latino !
On a bien profité de nos derniers moments de chaleur avant la Patagonie en flânant dans les rues de la capitale chilienne puis de Valparaiso, sous un grand soleil de début d’automne. On s’attendait à voir Santiago sous les décombres, les magasins plus ou moins fermés mais rien de tout cela, peu de dégâts apparents, la ville continue à tourner dans la bonne humeur. Impossible de dire qu’elle a été touchée par un tremblement de terre quelques jours plus tôt. Certains bâtiments sont fissurés, les gravats sont déjà évacués et la plupart des sites sont ouverts au public. L’aéroport fonctionne parfaitement, les vols n’ont pas de retard, même si les départs ont lieu sous des tentes provisoires. Seule la présence des peintres ponçant les murs des couloirs de notre hôtel à 08h du matin nous rappelle la catastrophe !
C’est un grand soulagement pour nous, petits français à l’esprit latin, de revenir dans un pays où on peut traverser en dehors des clous sans attendre qu’un petit bonhomme clignotant vous donne l‘autorisation, même sans une voiture en vue ! Depuis Singapour on vit à l’anglo-saxonne où la Règle est très présente et régit chacun de nos pas… Quel bonheur aussi de retrouver la convivialité latine : des terrasses de café bondées, des gens bruyants, et des restaurants encore ouverts après 20h… seul inconvénient, notre club des 5 n’a pas toujours été le bienvenu dans les chaudes nuits chiliennes, et on s’est vu refusé de plusieurs restaurants le soir avec les filles : les fumeurs sont encore prioritaires sur les familles !
dimanche 21 mars 2010
Bonne fête Clémence !
jeudi 18 mars 2010
El Cavallero !
Depuis le départ Elise rêvait de faire du cheval sur l’île de Pâques. Il faut dire qu’on rencontre des chevaux à peu près partout sur l’île et que Hanga Roa doit être une des dernières villes au monde où l’on vient à cheval, pour travailler, boire un coup ou même se rendre à l’école. Bref après 5 jours sur place elle n’y tenait plus, et je me suis donc dévoué pour l’accompagner (vous connaissez l’amour de Soph pour nos amis les bêtes…). Nous voilà donc partis en taxi tout d’abord jusqu’à un ranch du bout du monde (2 baraques en tôle et une multitude de chevaux). Accueil entièrement en espagnol (je ne parle pas un mot) pour expliquer que je suis plus près de zéro en équitation que de Zorro ! Notre guide nous attrape deux chevaux au lasso et nous précise que ce sont des chevaux Rapa Nui, pas des chevaux français: « on tient les deux rennes fermement dans la main droite qu’on tire à droite ou à gauche selon et on fait un bruit de succion avec la bouche pour les faire avancer « (jamais je n‘arriverais à reproduire ce bruit tout au long du parcours…). Pour moi pas de dépaysement ma seule expérience se résumant aux films de cow-boy, pour Elise c’est assez différent de ce qu’elle appris au manège. Nous voilà donc partis, sans prise en main particulière de nos deux chevaux Iva et Ape et sans bombe, pour l’ascension du plus haut sommet de l’île, une balade de 3 heures. Au bout de 2 minutes à peine, nous essuyons un premier refus qui manque de me désarçonner, nos deux montures ayant eu peur d’un jeune poulain allongé le long du chemin ! Le reste de la balade se fera un peu au pas, beaucoup au trot (aie) et même au galop ! Mon premier galop je m’en souviendrai, je n’ai pas réellement compris ce qui m’arrivait, agrippé à la crinière de ma brave Iva, regardant défiler à toute vitesse les pierres de lave qui composent la majorité des chemins empruntés. Sur la petite dizaine de galops que nous avons faits, un seul m’aura réellement fait toucher du doigt l’harmonie qui peut exister entre le cavalier et le cheval, magique.
Au bout de ces 3 heures, vrai sentiment de plénitude d’avoir profité de ces magnifiques paysages, seuls, sur le dos du meilleur ami de l’homme et vrai soulagement aussi d’être rentrés sains et saufs à l’écurie.
Sain, il faut le dire vite, j’écris ce texte le lendemain matin de notre équipée sauvage, et j‘ai tellement mal partout que je me demande si c’est bien moi qui suis monté sur le dos du cheval ou si c’est le contraire !
Isla di Pascua : impressions de bout du monde
Arrivée sur l’île de Pâques jeudi dernier, en pleine alerte Tsunami suite à un nouveau séisme au Chili. Ca met dans l’ambiance… Mais bon, rassurez-vous, l’île n’a pas été touchée, et c’est tant mieux vu sa beauté. On s’émerveille jour après jour, et comme tout le monde on cherche à comprendre pourquoi et comment ces statues ont été érigées… et on n’a toujours pas résolu l’énigme !
Entourés par le Pacifique, sur une île de 27km sur 12km, avec des paysages et des statues uniques, on a une vraie impression de bout du monde. Encore une fois on est complètement dépaysés, prêts à découvrir un nouveau continent qui nous attire depuis longtemps. Pour le moment, nos impressions de l’Amérique du Sud à travers l’île de Pâques se résume aux faits suivants : on est définitivement nul en espagnol mais la gentillesse de nos hôtes comblent nos lacunes, le Chili est un pays développé donc cher, et les chiliennes sont vraiment belles !
Océanie c'est fini ...
Comme à chaque fois il nous est difficile de quitter un continent qui nous a autant émerveillés. On retiendra essentiellement l'extraordinaire faune d'Australie et la beauté et la diversité des paysages néo-zélandais.
En même temps nous sommes super excités de découvrir un nouveau continent sur lequel nous n'avons jamais mis le pied, l'Amérique du Sud, en commençant par la divine Rapa Nui (île de Pâques).
Avant d'attaquer cette troisième et dernière partie du voyage, les résultats du traditionnel sondage : la Thaïlande ressort comme destination rêvée pour 38% d'entre-vous, nous ne sommes pas surpris vous n'êtes pas difficiles !!!
Plus étonnant, et cela nous plaisir, le Laos, notre coup de coeur de l'Asie, suit de très près et est deuxième.
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