jeudi 18 mars 2010

El Cavallero !

Depuis le départ Elise rêvait de faire du cheval sur l’île de Pâques. Il faut dire qu’on rencontre des chevaux à peu près partout sur l’île et que Hanga Roa doit être une des dernières villes au monde où l’on vient à cheval, pour travailler, boire un coup ou même se rendre à l’école. Bref après 5 jours sur place elle n’y tenait plus, et je me suis donc dévoué pour l’accompagner (vous connaissez l’amour de Soph pour nos amis les bêtes…). Nous voilà donc partis en taxi tout d’abord jusqu’à un ranch du bout du monde (2 baraques en tôle et une multitude de chevaux). Accueil entièrement en espagnol (je ne parle pas un mot) pour expliquer que je suis plus près de zéro en équitation que de Zorro ! Notre guide nous attrape deux chevaux au lasso et nous précise que ce sont des chevaux Rapa Nui, pas des chevaux français: « on tient les deux rennes fermement dans la main droite qu’on tire à droite ou à gauche selon et on fait un bruit de succion avec la bouche pour les faire avancer « (jamais je n‘arriverais à reproduire ce bruit tout au long du parcours…). Pour moi pas de dépaysement ma seule expérience se résumant aux films de cow-boy, pour Elise c’est assez différent de ce qu’elle appris au manège. Nous voilà donc partis, sans prise en main particulière de nos deux chevaux Iva et Ape et sans bombe, pour l’ascension du plus haut sommet de l’île, une balade de 3 heures. Au bout de 2 minutes à peine, nous essuyons un premier refus qui manque de me désarçonner, nos deux montures ayant eu peur d’un jeune poulain allongé le long du chemin ! Le reste de la balade se fera un peu au pas, beaucoup au trot (aie) et même au galop ! Mon premier galop je m’en souviendrai, je n’ai pas réellement compris ce qui m’arrivait, agrippé à la crinière de ma brave Iva, regardant défiler à toute vitesse les pierres de lave qui composent la majorité des chemins empruntés. Sur la petite dizaine de galops que nous avons faits, un seul m’aura réellement fait toucher du doigt l’harmonie qui peut exister entre le cavalier et le cheval, magique.
Au bout de ces 3 heures, vrai sentiment de plénitude d’avoir profité de ces magnifiques paysages, seuls, sur le dos du meilleur ami de l’homme et vrai soulagement aussi d’être rentrés sains et saufs à l’écurie.
Sain, il faut le dire vite, j’écris ce texte le lendemain matin de notre équipée sauvage, et j‘ai tellement mal partout que je me demande si c’est bien moi qui suis monté sur le dos du cheval ou si c’est le contraire !

2 commentaires:

  1. Trop contente pour Elise qu'elle ait pu renouer avec sa passion dans ce contexte si exceptionnel.
    Elise, je t'attends cet été pour la montée de la colline de Dourdan, c'est pas mal non plus ;-)

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  2. Elise attend ça avec impatience ! Et pour moi, ça sera plutôt thé au bord de la piscine !!! gros bisous

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