mercredi 28 octobre 2009

Impressions de Cambodge par Romane

Je trouve que le Cambodge est moins pauvre que le Népal, mais plus pauvre que la Thaïlande. J’aime ce pays, il y a beaucoup de temples et de tuk-tuks. Il y a plus de motos que de voitures et de taxis.
A Phnom Penh, on voit beaucoup de marchés (le marché russe, le marché central, le vieux marché).
Au Cambodge il reste quelques mines, un monsieur qui est tombé sur une nous l’a dit. D’ailleurs il y a beaucoup de gens sans jambes et en fauteuil roulant car la guerre s’est passé il y a 30 ans contre les Khmers Rouges qui tuaient ceux qui étaient contre eux.
La capitale du Cambodge s’appelle Phnom Penh ; il y a 14 Millions d’habitants et la guerre en a tué 2 Millions…

Brève de Clémence... "Ninnin et Clémence en avion"

Ninnin était à Dieppe et il est allé à l'aéroport; il a parlé à des gens mais ils étaient anglais. Et lui il parle Français. Il essaie un peu de parler anglais, et il apprend des mots.
Il va prendre son avion à 17h du matin, il veut aller au Népal mais l'avion est déjà parti. Le chat est parti, et le ninnin est allé dans un autre pays et il a repris un avion pour aller au Népal. Et doudou chat est resté au lit, au Népal, à Pokara, pour dormir un peu parce qu'il n'avait pas dormi ni mangé de la nuit.

Clémence

Phnomdue Savoyarde !

Incroyable mais vrai, on en rêvait Phnom Penh l'a fait !
Elise nous demandait ce soir dans la chambre d'Hôtel ce qui nous manquait de la France, il était 19h30 j'avais faim après un déjeuner frugal pris dans une gargote au milieu du marché russe... la première chose qui sortit est une fondue savoyarde. Je sais c'est pas très spirituel, j'aurai pu faire une tirade sur les paysages des bords de Loire, sur la difficulté à maintenir la force des liens de l'amitié ou les dernières info financières de la place Beauvot mais c'est la fondue qui est arrivée en tête ...
Bref on avait oublié l'incident, on s'assoit pour diner au resto à côté de notre hôtel, on ouvre la carte et la oh miracle on lit Cheese fondue à la carte !
Je vous laisse deviner la suite, j'ai même poussé le vice en faisant chabreau avec un oeuf pour finir !
Le réchaud était presque superflu vu les 35° qui régnait déjà dans la place, mais ça entretenait le folklore pour le reste des clients médusés !
La prochaine fois je skie !

lundi 26 octobre 2009

Le Cambodge par Elise



14,1 millions d’habitants
2 millions d’habitants sont morts à cause de Pol Pot et les Khmers rouges (qui étaient en général des jeunes ado, qui avaient entre 15 et 25 ans) en 1975, pendant la guerre qui a duré 4 ans.


Superficie: 181 035 km carrés
Capitale: Phnom Penh
Religion: bouddhisme
Monnaie: Riel mais on paye souvent en dollars (1 $ = 4 000 riels)
On roule du même coté qu’en France à cause de « La guerre d’Indochine »
Il y a plus de 240 temples dans le parc d’Angkor et on en retrouve tous les ans.
La cuisine Cambodgienne est un mélange de cuisine Vietnamienne, Thaïlandaise, Chinoise, Française. Ils mangent des soupes, du riz, des légumes et aussi de la viande (buffles et du porc) mais surtout du poisson d’eau douce.
Il y a un fleuve connu au Cambodge « Le Mékong ».

Le pays est riche en monuments mais moins en argent.
Je rencontre beaucoup de personnes mutilées, en fauteuil roulant, avec des jambes de bois. C’est à cause de la guerre, d’il y a trente ans à peine, et des mines qui continuent à faire des blessés.
Il y a un roi, pas un Président de la République.

J’attends avec impatience de voir la vie dans les villages au Cambodge et au Laos.


Elise

Sous le déluge de Phnom Penh


Arrivée tardive hier soir à Phnom Penh sous le déluge. Nous avons trouvé refuge dans le premier café du coin pour manger un bout avant d'entamer la recherche de notre hôtel.
Le hasard fait toujours bien les choses, nous avons délicieusement mangé et avons trouvé dans la foulée un petit hôtel sans prétention, très bien placé, avec des chambres spacieuses (ils ne leur manque que des fenêtres mais c'est très bien pour le bruit ...).
Au programme aujourd'hui, obtenir nos visas pour le Laos afin d'éviter les désagréments des passages de frontières comme à Poipet !

dimanche 25 octobre 2009

Angkor, c'est finiiiiiii !


Et oui, les meilleures choses ont une fin. Il est temps pour nous de quitter Angkor, pour Mamie de Dieppe de retrouver sa Normandie et son mari dont les provisions doivent se tarir ! Heureusement d'ici 15 jours il aura la possibilité d'aller faire les courses à la vitesse de l'éclair ! ;-)


Nous avons passé 5 jours pleins dans ce site merveilleux, la magie d'Angkor a opéré et nous restons presque sur notre faim. Je ne voulais pas croire ceux qui me disaient que l'on pouvait y passer au moins deux semaines ; après 5 jours nous sommes loin d'avoir épuisé les merveilles qui nous entourent. Notre Versailles national nous a paru bien riquiqui au vue de la démesure rencontrée ici.




D'Angkor Vat au Bayon, en passant par le Bantaey Srei... impossible de nommer tous les temples visités tant ils sont nombreux et variés. Sans oublier la douceur des berges du lac Tonlé Sap et la beauté de ses villages sur pilotis.
Départ pour Phnom Penh dans quelques heures afin de mieux comprendre la vie actuelle au Cambodge. La civilisation Kmer des 9ème et 12ème siècles a viré au rouge il y a un peu plus de 20 ans, c'est à peine imaginable !

jeudi 22 octobre 2009

Angkor... et toujours!

De plus en plus à l'Est dans notre périple Asiatique... arrivée au Cambodge il y a 2 jours. Le choc est rude après 5 jours de grand luxe en Thaïlande, on retrouve en quelques mètres, les voitures à bras, les routes défoncées...
On avait lu que le passage de la frontière terrestre entre la Thaïlande et le Cambodge était parsemé d'arnaques en tout genre, et on a subi les nôtres, en gardant le sourire tout de même. Le bus nous emmenant de Bangkok nous a allègrement déposés dans une agence avant la frontière qui a commencé à s'occuper des visas pour nous, nous demandant 35$ (au lieu des 20$ supposés) et surtout de payer pour les filles, malgré le tampon "gratis" apposé sur leur visa!! Fred a dû entrer en négo, et après moults palabres, menaces, sourires, on a été emmené en voiture dans la maison... du consul! Au final, l'agence voyant qu'on ne cèderait pas, nous a payé un taxi direct pour notre hôtel à Siem Reap, à 150km de la frontière... quelques heures gagnées sur le bus, et des souvenirs en pagaille!

Depuis 2 jours on sillonne les temples de Angkor, impressionnés par leur profusion et leur majesté, toutes ces pierres étant érigées dans des paysages somptueux, entre jungle, pièces d'eau, rizières et arbres extraordinaires. Nos tuks-tuks qui nous promènent dans tous ces monuments (267 au total, on en verra qu'une douzaine!), rivalisent d'ingéniosité pour faire rire les filles. Le principe, à fond dans les chemins de terre bourrés de trous, les filles décollent, Mamie de Dieppe s'accroche !
Bref, encore une étape de pur plaisir, on est de plus en plus impressionné par les belles choses que l'on peut voir au fur et à mesure de notre avancée...

dimanche 18 octobre 2009

Du Népal à la Thaïlande en passant par New Delhi

Une excellente surprise nous attendait à l'aéroport de Kathmandu au moment de notre départ : la chaine de l'Himalaya que nous guettions depuis quelques jours derrière les nuages était là, devant nos yeux... Placés du bon côté de l'avion, nous avons pu admirer la chaîne sur toute sa longueur durant le vol, un moment magique, majestueux et inespéré.

Après une escale d'une journée à New Delhi où un taxi guide nous a pilotés dans quelques uns des monuments touristiques de la ville (avec une clim à 15° qui nous a tous enrhumés), nous voilà à Bangkok depuis jeudi matin, 35° dehors... Non, nous ne faisons pas grève des messages, mais entre les visites, les ploufs dans la piscine, le sauna... nous n'avons pas eu le temps de nous y mettre !!! Trop de luxe crée le feignant, qu'on se le dise... Le mode de vie à l'occidental aurait-il tendance à nous éloigner des autres ?

Nous découvrons une ville extraordinaire, contraste de modernisme et de traditions, les plus hautes tours côtoyant dans les mêmes rues les échoppes, tuk-tuk, maisons sur pilotis et temples les plus rococos qui soient. Nous essayons tous les moyens de transport, avec une nette préférence pour le bateau le long de la rivière ou des canaux qui traversent la ville. La mamie de Dieppe nous a rejoint vendredi et suit notre rythme effréné, avec juste quelques difficultés pour s'habituer à la cuisine épicée, un peu forte pour le palais d'une Normande !
Départ mardi matin tôt (trop tôt !) pour le Cambodge, où les temples de Siem Reap nous attendent... Retour vers la Thaïlande début Décembre, cette mise en bouche à Bangkok nous donne envie de revenir très vite...

mercredi 14 octobre 2009

Transition vers l'Inde



A quelques kilomètres de Kathmandu on trouve aussi Pashupatinath. Ambiance très différente de Bodhnath. C'est un des centres les plus sacré du pays mais cette fois Hindou. Le temple en l'honneur du féroce Shiva est baigné par la rivière Bagmati qui se jette dans le Gange. C'est donc un lieu de crémation. Dès les premiers pas dans le temple on se retrouve projeté en Inde : crémations dont les fumées vous prennent à la gorge, gamins qui plongent joyeusement dans la rivière à quelques mètres des bûchers, vaches sacrées qui déambulent tranquillement, Saddhu multicolores et bariolés, mendiants et infirmes de toutes sortes dans une ambiance très « cours des miracles », offrandes à la dérive dans une eau brunâtre, le tout avec la compagnie permanente d'une multitude de singes. Bref une atmosphère à nulle autre comparable et tellement différente de tout ce que nous avions vu au Népal. Ce pays a de nombreuses facettes et nous sommes loin de les avoir toutes découvertes. C'est sûr nous avons déjà envie d'y retourner, ne serait-ce que pour voir l'Everest que de vilains nuages nous ont caché. Il est temps cependant pour nous de reboucler les sacs. Décollage, destination Bangkok avec un stop d'une petite journée en Inde, la vraie, à New Dehli.

Stupéfiant ce Stûpa !



Ambiance très particulière à Bodhnath, ville à quelques kilomètres de Kathmandu abritant le plus grand Stûpa du pays, quelques 30 monastères et des réfugiés Tibétains.
Le matin c'est l'heure de la prière et des centaines de bouddhistes viennent se recueillir en se prosternant à plat ventre sur une planche en bois. A 18h des milliers de fidèles se retrouvent pour tourner autour du stûpa (dans le sens des aiguilles d'une montre) dans un balai multicolore et apaisé. C'est un vrai plaisir de pouvoir faire cette ronde avec eux, de faire tourner les moulins à prière et partager leur allégresse.
A partir de 20h c'est le couvre feu, plus personne dans les rues. La ville est rendue aux chiens errants, malheur à ceux qui croisent leur route ...

mardi 13 octobre 2009

L'école au Népal par Elise


L’école au Népal n’est pas pareille qu’en France. Il y a des uniformes imposés par classe. Il y a bleu et blanc, rose et rouge, bleu et bleu , blanc et vert, blanc et gris… Ils habitent souvent très loin de l‘école, ils doivent prendre le bus, y aller en vélo ou à pied (parfois près d’une heure à travers la montagne). On n’est pas arrivé à comprendre à quelle heure l’école commence. Ils commencent la journée par chanter et après par faire un échauffement militaire. Ils jouent au badminton pendant la récréation ou à d’autre jeux qu’on n’a pas vus. Quand ils sortent de l’école ils sont contents d’y être allés. Ils sont fiers de pouvoir aller à l‘école.
ELISE

Clémence et la grenouille népalaise…

Après des semaines d’attente, à la fois inquiète et excitée, Clémence a enfin perdu une première dent de lait. Encouragée par l’apport financier de la grenouille népalaise, une deuxième dent a suivi dans la foulée ! On a décidé en effet qu’au Népal ce n’est pas une petite souris qui passe, mais une grenouille, et ce pour 3 raisons: nous lisons tous les soirs aux filles les aventures d’une grenouille, Bhaktaprasad, qui fait le tour du Népal (livre de chevet des enfants népalais); nous avons retrouvé une petite grenouille le matin dans la chambre alors que Clémence découvrait 100 roupies sous son oreiller; et enfin les souris sont définitivement trop grosses ici !
Avec 200 roupies en poche (2 Euros), Clémence est allée choisir du tissu pour se faire faire sur-mesure une tenue népalaise: une tunique fendue sur le côté accompagnée d’un pantalon bouffant., tenue que toutes les femmes portent ici. Tout le monde la prenant pour un garçon et voulant l’adopter, elle espère qu’enfin ils vont arrêter de l’appeler « Babou » (fils) et la prendre pour une « Tchori » (fille), seuls mots que nous utilisons quotidiennement tellement les discussions tournent toujours autour de ce thème…
Cette robe aura été la seule virée shopping du séjour (en plus du bol chantant de Fred !), mais pour tout dire, on n’est pas beaucoup tenté ici (le poids des sacs nous rappelle à l’ordre rapidement !). Vivement la Thaïlande pour se rattraper !!!

L’habit ne fait pas le moine

Toujours dans notre quête de la sérénité, et surtout pour prendre l’air, nous avons entrepris hier une balade magnifique dans la vallée de Kathmandu, de Dhulikhel au Namo Buddha… Après 4h de marche, espérant trouver un restaurant au sommet, nous découvrons en fait un monastère fastueux, gigantesque, avec 250 moines y déambulant tranquillement. Au moment où nous cherchons l’hospitalité d’un repas certes frugal mais charitable, un moine illuminé nous interpelle. Voyant nos yeux hagards (nous mourrons de faim), et les cheveux tondus de près de Fred il est persuadé que nous sommes Bouddhistes. Nous n’osons pas démentir et il se fixe alors comme mission suprême de nous faire visiter tout le monastère avec les explications en détail de chaque statue de Buddha (sur un seul des murs derrière un gros Buddha doré, il y en à plus de 1000), de Tara et des photos du Dalaï Lama … Après s’être déchaussés une fois, deux fois, dix fois, il nous propose de suivre une séance de prière (OM, OM MANI PADME HUM, OOOM). Nous refusons finalement, nos estomacs crient famine, les filles commencent à partir en live complet et nous avons surtout peur d’être démasqués !

samedi 10 octobre 2009

Parle plus fort, tu vois bien que j'ai une banane dans l'oreille !

Un trajet de plus en bus local pour rejoindre Dhulikhel où nous espérons pouvoir avoir une vue Himalaya côté Everest. Cette fois nous n’embarquons pas dans une gare routière mais le long de la route principale, donc nous sommes debout. Pas de musique (ouf !), un chauffeur normal, mais un bus plein à craquer. Rapidement Clémence puis Romane trouvent place sur les genoux bienfaiteurs d’autres voyageurs. Avec Elise et Soph nous restons debout et rapidement la conversation démarre…avec un groupe de sourds muets népalais. Les sourds muets les plus bavards que j’ai pu rencontrer !
A la difficulté du langage des signes vient se rajouter celle de pouvoir lire sur nos lèvres, les 10 mots de népalais que nous connaissons, plus la centaine de mots anglais que eux connaissent. Quand c’est vraiment trop compliqué on écrit les mots sur nos mains. Nous finissons le voyage avec les mains recouvertes de nos conversations et avec la banane d’avoir pu communiquer malgré les difficultés premières.
Je suis allée au parc de Chitwan. Je m'amuse bien. J'ai fait deux tours d'éléphant et je les ai lavés.
J 'ai vu deux rhinocéros sauvages, un sur la route qui a failli charger, et un dans un champs. Je préfère Chitwan à Katmandu car c'est plus calme.
Le village est très beau. Les maisons sont faites en torchis et le toit en paille. Il y a beaucoup de buffles. Les danses du Chitwan sont très belles. J’aime car ça fait du bien d’être en plein milieu de la jungle car je vois beaucoup de fleur. J’aimerais bien y retourner car c'est beau.
Romane.

jeudi 8 octobre 2009

Dans la jungle de Kipling



De notre excursion dans le parc du Chitwan (ancienne réserve Royale de chasse désormais transformée en Parc National), nous gardons trois moments très forts : la communion entre les filles et les éléphants lors du bain pris avec eux dans la rivière ; la rencontre avec le Rhino, barrant la route de notre 4x4 au détour d’un chemin et à deux doigts de nous charger ; et enfin la merveilleuse descente en pirogue au soleil couchant avec des couleurs extraordinaires (à découvrir dans le diaporama).
3 journées fantastiques qui à coup sûr feront partie des souvenirs forts que nous conserverons de notre voyage. Merci au Machan Paradise d’avoir su préserver ces lieux magiques d’un tourisme de masse, avec un encadrement ultra-compétent sur les animaux, le tout avec une gentillesse extrême.

mardi 6 octobre 2009

Bon anniversaire Romane



















Pas de gâteau mais un poulet frit avec 8 bougies et en prime une coupure d'électricité générale au moment du happy birthday !
Un bien joli moment avec un cadeau unique, une magnifique robe népalaise violette qui va à ravir à notre Romanette.

lundi 5 octobre 2009

A tombeau ouvert, sur les routes du Téraï !





Départ pour le Parc National du
Chitwan. Gare routière de Pokhara, dernière vision sur le magnifique massif des Annapurnas.
Découverte de notre bus, extérieur d’un superbe rose un peu délavé et
intérieur entièrement décoré dans un style Indo-rococco-bolliwoodien
absolument inimitable. Ok c’est beau très beau même mais est-ce qu’il va tenir le coup ? Nous sommes mauvaises langues et notre voyage aller s’est parfaitement déroulé : arrivée à l’heure, ici on ne résonne pas en Km mais en heure de route.
170 km et 6 heures. Notre chauffeur avait un coup de volant très délicat et son crieur (le voltigeur qui reste à la porte pour faire monter des clients en route et jeter les bagages sur le toit) était très efficace. Trop peut-être au regard du nombre de personnes dans et sur
le toit du bus au bout de quelque Km. Et moi qui pensais que la sardine était une spécialité bretonne !
Le retour, 3 jours après vers Katmandou, est beaucoup plus chaotique : départ en camionnette hors d’âge de l’Hôtel à 8 heures. Au bout de 30 mn de piste, les freins nous lâchent (en montée
heureusement !). Attente au bord de la route, nous faisons l’animation du
village. Un autre bus finalement nous emmène au point de rendez-vous. Nous y arrivons avec 1 heure de retard, à 10h30 soit 2h30 pour faire une quinzaine de Km.
Après une petite demi-heure d’attente nous prenons enfin un autre bus pour Katmandou. Il est très semblable à celui de l’aller côté déco, avec quelques options gratuites supplémentaires…
1) la musique, népalo-indienne, entêtante… nous sommes parfaitement placés à côté de l’unique haut parleur du bus, qui sature affreusement pour couvrir le bruit du moteur diesel omniprésent à l’intérieur de l’habitacle. Nous passons par plusieurs phases : sympa cette musique c’est gai, entrainant à, est-ce possible de baisser le son… à, ça commence à faire vraiment chier cette musique de m…. pour finir dans un état de parfaite résignation (la méditation avec les moines bouddhistes a dû nous aider)
2) le trampoline : nous sommes derrière l’essieu arrière et chaque bosse (la route est défoncée et les amortisseurs sont inexistants) est l’occasion pour nous de réaliser des figures inédites (Elise remporte haut la main le concours avec un double salto, triple vrille avec réception sur la tête !)
3) notre chauffeur, le Schumi népalais de la course de côte en herbe (je ne suis pas certain qu‘il ait 18 ans ,voire même 16, un espoir), moins délicat dans ses coups de volant mais offrant tellement plus de sensations. Au retour, contrairement à l’aller, nous sommes côté précipice et les dérapages de notre Fangio local font blêmir Soph qui est côté fenêtre, côté vide, côté qui fait peur quoi …
Bref malgré une première et deuxième vitesse qui refuse de passer sur la fin du parcours (même plus peur !) nous aurons mis près de 10 heures pour faire moins de 200 km. Pendant toutes ces heures, il nous aura été impossible de faire l’école aux filles, de dormir, d’écouter un ipod et même à certains moments de communiquer entre nous. Nous avons croisé de nombreux accidents (car renversé, choc frontal entre un bus et une camionnette, voiture partie dans le décor et miraculeusement arrêtée dans le vide par un arbre, une bonne centaine de mètres au-dessus de la rivière).
Nous arrivons à destination fatigués, contents d’être arrivés, avec le souvenir de l’ensemble des fous rire des filles qui ont rythmé ce parcours !

jeudi 1 octobre 2009

Le Népal par les filles



Le Népal

29 millions d’habitants.
Le drapeau Népalais est triangulaire.
La capitale du Népal est Katmandou.
Le Népal est entouré par la Chine (Tibet) et par l’Inde.
L’argent du Népal est la Roupie Népalaise (100 roupies =1 euro, 1000 roupies =10 euros)
Il y a 4h45 de décalage horaire avec la France.
Il y a la chaîne des Annapurnas au Népal, ainsi que la chaîne de l’Himalaya, avec le Mont Everest, le plus haut du monde (8 848m).
Au Népal, on roule à gauche et le volant est à droite.
Il y a pas de trottoir.
Katmandou est polluée.
Les gens parlent Népalais et ce sont des Népalais.
Ils mangent souvent épicé, beaucoup de riz, de soupe, de curry, et pas de desserts !
On ne peut pas boire l’eau du robinet quand on n’a pas l’habitude; les Népalais peuvent la boire, mais pas nous.
C’est en ce moment leur grande fête, Dasain, et pour cette fête ils fabriquent des balançoires à base de 4 troncs de bambou assemblés avec une corde et une planche en bois; à la fin de la fête de Dasain ils les détruisent…
Les enfants sont très petits ici, on croit qu’ils ont 6 ans quand ils en ont 10! Ils vont à l’école et apprennent l’anglais très tôt pour communiquer avec les étrangers.

Les filles